Privilégiant une gestion équilibrée et durable des espaces coordonnée aux préoccupations économiques et sociales locales. En Vallée du Loir, Natura 2000 c’est :
- 4237 hectares
- 14 communes
- 60 km de cours d’eau cumulés
- 60% de la surface du site en milieu agricole
- 21 habitats d’intérêt communautaire dont 4 prioritaires : tourbières, marais, forêts alluviales et landes humides
- 47 espèces faunistiques et 1 espèce floristique d’intérêt communautaire
• Coléoptères saproxyliques
• Lépidoptères
• Odonates
• Mammifères
• Amphibiens
• Reptiles
• Flore - DOCOB validé en novembre 2008, site animé depuis 2009
1 COPIL composé de 56 membres répartis en 4 collèges (collectivités territoriales, propriétaires et usagers, associations de protection de la nature, services de l’État et établissements publics).
4 habitats prioritaires d’intérêt communautaire
Tourbières hautes actives (code Natura 2000 : 7110 ; 0,31 hectare)
Cet habitat est très généralement en mosaïque avec d’autres types d’habitats tourbeux. Il possède une très grande valeur patrimoniale et constitue une véritable réplique de l’époque glacière.
Forêts alluviales (code Natura 2000 : 91E0 ; 9,36 hectares)
Ce complexe d’habitats occupe le lit majeur des cours d’eau en situation de stations humides, inondées périodiquement par la remontée de la nappe d’eau souterraine ou en bordure de sources ou de suintements. Il s’agit d’un type d’habitat résiduel jouant un rôle fondamental dans la fixation des berges et sur le plan paysager. L’intérêt patrimonial est donc élevé.
Landes humides (code Natura 2000 : 4020 ; 1 hectare)
Ces landes hygrophiles se caractérisent par la présence simultanée de la Bruyère à quatre angles, définissant leur caractère humide, et de la Bruyère ciliée définissant leur caractère océanique tempéré. C’est un habitat peu commun à l’échelle tant de la France que de l’Europe. Ces landes abrite des communautés animales et végétales souvent rares et menacées.
Marais calcaires (code Natura 2000 : 7210 ; 0,97 hectare)
Ces marais sont caractérisés par la présence, et le plus souvent par la dominance, du Marisque (Cladium mariscus), se développant sur des substrats organiques tourbeux. La faible surface sur le site de cet habitat s’explique par des stations isolées en vallée du Gué Cartrain.